L'EXPOSITION MAYA
au musée du quai Branly
Du 21 juin 2011 au 2 octobre 2011 se tient l'exposition Maya au musée du quai Branly à Paris. Sous l'égide du Guatemala qui a prété au musée plus de 150 pièces exceptionnelles de la civilisation Maya. De l'époque Pré-classique à l'époque poque postclassique, l’exposition met en valeur les dernières grandes découvertes archéologiques sur plusieurs sites récemment étudiés - notamment El Mirador qui figure en tête de la liste des 5 sites sélectionnés en vue d’une nomination au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle nous montre une civilisation très évoluée socialement, avec ses nombreux vestiges architecturaux, ses nombreuses créations artistiques. J'y suis allé le 24 juin je vous conseille cette visite au musée du quai Branly, dépêchez vous.
Une des réalisation artistique des Mayas
Les Mayas vivaient essentiellement dans la péninsule du Yucatan entre le sud du Mexique, le Guatemala le Honduras et au Salvador. dans une région forestière humide et chaude. Elle a bâti des cités gigantesques dont ils ne restent que temples et sculptures.
On trouve trace des Mayas, au Yucatan, 2 000 ans avant notre ère, cette civilisation se divise en trois période.
La période pré-classique, de 2600 avant J-C. à 250 après J-C est très mal connue. Les origines des tribus mayas les plus anciennes se perdent dans la nuit des temps, les premiers villages d'agriculteurs des Basses-Terres ont été datés de 1200 avant J C au Belize. Des preuves archéologiques montrent que les premiers temples dont il ne reste que des vestiges mégalithiques cérémonielle maya sont édifiés vers 1000 avant. J.-C. Les premiers traits caractéristiques de leur civilisation sont cependant déjà présents: obsession du temps et observation du ciel, adoration des dieux liés à la nature, le soleil, la pluie et des animaux les jaguars.
Pierres contenant des hiéroglyphes
49
L'Époque classique de 250 après J-C. à 900 apr. J-C se développe ensuite, pratiquement dès le début de l'ère chrétienne elle atteint son apogée vers le VIIIème siècle. La population alors fort nombreuse est concentrée autour de grandes cités, essentiellement des centres cérémoniels comportant acropoles, temples et palais, sanctuaires, autels et chambres funéraires, observatoires astronomiques et stèles, escaliers monumentaux et terrains de jeux. Ce sont ces bâtiments de pierre qui, en plus de la sculpture, de la céramique et de la peinture, attestent aujourd'hui de la qualité de l'art maya. La classe dirigeante de l'époque vit dans ces grands centres: Tikal, Quirigua, Copàn, Palenque, Bonampak, Seibal, Yaxchilan, etc. Elle est très liée à la religion et à ses prêtres, les seuls qui savent lire dans le ciel, prédire le temps et les phénomènes naturels (les éclipses). Une foule de paysans, d'artisans, de commerçants, de fonctionnaires et de militaires entourent les nobles et les prêtres et leur assurent subsistance et sécurité. Tout ceci est consigné par écrit sur les stèles de pierre, dans un langage hiéroglyphique encore mal connu, même si on a réussi à décrypter le système de datation. Cette brillante civilisation dure une dizaine de siècles, puis disparaît subitement, entre 870 et 910, dans tout le pays: abandon des cités, dégradation des monuments, plus de nouvelles stèles.
De jolis vases de l'époque classique
le Postclassique (de 900 à 1521), est une époque de transition pendant laquelle les cités des Basses-Terres auraient été abandonnées et celles du nord du Yucatan se seraient développées.Ce qui est sûr en revanche, c'est que l'on assiste à un renouveau, au Xesiècle, avec la construction ou la rénovation de nouveaux centres (Uxmal, Chichen-ltzà, Mayapàn, Tulum) au style différent, moins raffiné, influencé de l'extérieur par la civilisation desToltèques alors en plein développement au nord du Mexique. Ce renouveau dure quelques siècles puis la civilisation maya décline définitivement au XV siècle sous l'influence des Aztèques, puis sous les coups de boutoir des Espagnols qui achèvent la conquête complète du Yucatan vers 1550. Ces derniers font systématiquement disparaître les traces de la religion et de la civilisation maya jusqu'à ce que l'un d'entre eux, Diego de Landa, évêque de Mérida, en reconnaisse les mérites (Relation de las cosas de Yucatan, 1566). Les grands centres, délaissés de leur population, sont peu à peu mangés par la forêt et sombrent dans un oubli plus ou moins total.
Tous ces sites abandonnés ont été redécouvert au cours de la seconde moitié du XIXe siècle et au début du XXème siècles, ils furent ensuite restaurés .
Je souhaite à toutes et à tous une excellente journée. Dan
/fdata%2F3052938%2Favatar-blog-1105038884-tmpphpppKSC2.jpeg){kind=avatar}